Il est l’élément de stratégie qui permet au vendeur
d’organiser son action au quotidien avec rigueur et logique. Le plan de vente
se structure en trois parties : la prospection, l’entretien de vente et le
suivi fidélisation.
1- la prospection :
qu’est ce que la prospection ?
C’est la recherche du client.
2- l’entretien de vente : quelles sont les étapes de l’entretien de vente ?
Plus ou moins long en fonction du produit à vendre.
De cinq minutes pour certaines ventes comptoir à plusieurs années de
négociations pour la vente de proses industrielles, l’entretient de vente se
déroule sue cinq phases clefs :
- L’accroche : elle consiste à créer une relation de
personne à personne avec chaque interlocuteur concerné par la vente, donc
évidemment avec les membres de la fonction achat.
- L’identification : il faut chercher à identifier les besoins,
les désirs, les moyens, les contraintes (c’est à dire les blocage objectifs),
les freins (c’est à dire les blocages subjectifs), la date probable d’achat, le
nom et la structure de décision du prospect. A partir de là, on peut répondre à
deux questions tactiques :
*
Quelle est la suite de l’action de vente ? je poursuis, je remets à plus
tard ou j’annule mes contacts ?
*
Quel est l’objet de la vente ? Qu’est ce que je vais proposer ?
Votre réponse sera le reflet de
votre talent de conseil. L’objet de la
vente
propose les deux meilleures solutions,
apportées à l’acheteur
en fonction
de ses préoccupations.
Il faut
toujours faire de propositions pour organiser un choix dans
l’esprit du
prospect.
·
La démonstration : la démonstration consiste tout simplement à faire
vivre le produit dans l’univers du prospect, par la description et l’essai. En
fait, il faut mettre le prospect en situation d’utilisateur, mais ne pas
oublier qu’il y a autant de démonstrations que d’objets de la vente.
·
L’économie :
elle consiste à apporter plusieurs solutions financières au
prospect pour qu’il se libère du désir d’achat que
le vendeur a su créer et
entretenir dans les phases précédentes.
·
La résolution :
c’est la phase la plus complexe de l’acte de vente et, bien sûr, c’est la plus
important pour le vendeur. L’ensemble de la fonction achat de l’entreprise doit
prendre naturellement la décision d’acheter. Le plus pratique et le plus
efficace est qu’elle fasse sont choix parmi les objets de la vente et les
solutions financières. Ainsi, le prospect a l’impression d’avoir lui-même mené
sa vente. Après le contrat, il convient de proposer des objets complémentaires
de la vente pour augmenter le chiffre d’affaire. Il faut faire l’ensemble des
phases dans l’ordre pour ne pas faire deux fois la même chose et rester le
maître d’œuvre.
3- Le suivi-fidélisation :
C’est accompagner le client durant toute
la phase d’utilisation du produit
et ceci pour deux raisons : premièrement, pour vendre des
objets complémentaires de la vente durant la vie du produit ou simplement pour
renouveler la vente ; deuxièmement, pour fidéliser la clientèle.
I.
LA
PROSPECTION
ÄDéfinition :
la prospection, c’est le moyen de rencontrer
de futurs clients, prospects, de les rencontrer là où ils se trouvent où de les
faire venir là où se trouve le vendeur, par exemple dans le cadre
d’expositions, magasins, etc…
La prospection
se situe dans le cadre de la stratégie de vente, préalablement à l’entretien de
vente, et va mettre en jeu les données marketing dont dispose le vendeur, c’est
à dire, les besoins du marché structurés en besoins homogènes appelés segments
ou bien à l’intérieur des segments en besoins spécifiques appelés cibles.
La culture
personnelle du vendeur, nécessaire pour faire de la prospection, va reposer sur
l’actualité (savoir ce qui se passe sue ce marché) et sur l’aspect juridique
(connaître les règles qui régissent la commercialisation des produits). En ce
qui concerne les techniques de vente, la prospection doit faire appel aux
moyens complexes, essentiellement le courrier, la correspondance et le
téléphone.
ÄLes formes de prospection :
La prospection
prend deux formes :
- Soit le vendeur visite le prospect ou entre
en contact avec lui d’une manière ou d’une autre,
- Soit le vendeur fait venir le prospect.
Exemple : les manifestations de type expositions, salons ou encore les
lieux où le prospect passe habituellement au travail, dans ses loisirs ou pour
ses besoins domestiques.
L’action du
vendeur pour prospecter va suivre le cycle suivant :
1. Définir avec
précision le marché que le vendeur veut prospecter.
2. Déterminer
comment le vendeur va entrer en contact avec la cible visée.
3. Définir les
différents outils ou moyens utilisables.
4. Les mettre en
œuvre.
ÄDéfinition de la cible :
Le vendeur doit entrer en relation avec un
certain nombre de clients qui lui sont désignés dans le cadre de sa mission.
Les règles de
définition de prospection quant à la
détermination de la cible passent par la
recherche de la segmentation. Qui va t-on aller voir et pourquoi ? Et à
l’intérieur de ces segments, il faut définir des cibles prioritaires.
Deux grandes
façons de raisonner sont possibles.
La première demande un découpage géographique. On définit
un secteur géographique dans le but essentiel de gagner du temps et de
s’épargner des inutiles. A ce moment, la
prospection revêt un caractère de prise de contact systématique dans un lieu géographique donné quelle que soit la
définition des contenus du marché.
La deuxième est la segmentation par besoins. Le vendeur va
alors définir une liste de segments à visiter. C’est essentiellement le cas de
vente en entreprise, pour laquelle le vendeur doit définir les secteurs ayant
besoin des compétences de l’entreprise qu’il représente. A partir de là. Le
vendeur va bâtir une stratégie de démarchage de ces cibles. L’avantage de ce
dispositif est qu’au bout tentes de ce segment.
Une fois les
cibles déterminées, il convient de pouvoir trouver les noms et adresses des
différents prospects composant ces cibles. Les fichiers peuvent se trouver dans
différentes organisations ; citons par exemple les fichiers chambre de
commerce, les fichiers des PTT avec Minitel ou à partir des pages jaunes, ou
bien les fichiers appartenant à des sociétés spécialisées comme Kompass.
A partir du
moment où les critères de sélection des fichiers sont déterminés, par exemple
nature d’activité, nombre de salariés ou bien chiffre d’affaire, on obtient une matière première,
mais les fichiers ne renseignement pas toujours sur la structure de
l’entreprise, la structure des prospects et les interlocuteurs valables. Il
convient donc de faire une opération complémentaire en qualifiant le fichier,
en lui donnant une qualité et en identifiant les différentes personnalités que
l’on va joindre.
Trois
possibilités s’offrent :
ÜLa première consiste à écrire avec un espoir de réponse
mais l’efficacité est très limitée. Il faut appeler systématiquement au
téléphone l’ensemble des exactes des noms et les différentes fonctions, etc.
A partir de
là, la qualification des fichiers professionnels
provenant des syndicats ou des différentes organisations professionnelles.
Le rôle du vendeur sera d’entrer en rapport avec les prospects. La stratégie la plus efficace consiste à envoyer un courrier de type stimulation en disant : « Vous êtes intéressé dans tel domaine, nous pouvons vous apporter nos compétences et je prendrai contact avec vous dans quelques jours. » La deuxième, c’est le téléphone direct avec précision sur les activités de l’entreprise, présentation de tout ce que l’on fait et prise de rendez – vous, La troisième étant l’envoi d’un courrier simple avec réponse du client (coupon-réponse).
Le rôle du vendeur sera d’entrer en rapport avec les prospects. La stratégie la plus efficace consiste à envoyer un courrier de type stimulation en disant : « Vous êtes intéressé dans tel domaine, nous pouvons vous apporter nos compétences et je prendrai contact avec vous dans quelques jours. » La deuxième, c’est le téléphone direct avec précision sur les activités de l’entreprise, présentation de tout ce que l’on fait et prise de rendez – vous, La troisième étant l’envoi d’un courrier simple avec réponse du client (coupon-réponse).
Il faut savoir
que l’efficacité d’un publipostage (mailing) est de l’ordre de 4 pour 1000, ce
n ‘est donc pas avec ce dispositif que l’on peut espérer
avoir beaucoup de rendez-vous.
Ne pas perdre
de vue que l’objectif essentiel de la prospection est d’obtenir un rendez-vous
pour faire ensuite l’accroche et l’identification.
Le vendeur
pour prospecter a donc mené les opérations suivantes :
1-Il a défini
les différents segments de marché qu ‘il
désirait rencontrer.
2-Il en a dressé la liste.
3-Il a
qualifié cette liste, vérifié les adresses, etc.
4-Il a engagé
une action pour obtenir un rendez-vous, soit par courrier, soit par
téléphone, soit par téléphone suivant d’un
courrier.
ÜLa deuxième grande voie pour faire de
la prospection consiste à
faire venir les clients lors de manifestations : c’est plus facile, plus
rentable aussi, cela consiste à inviter des prospects dans un salon
professionnel où la plupart des entreprises du secteur d’activité sont présentes.
Il faut savoir
que c’est coûteux et physiquement éprouvant. Là, l’action professionnelle du vendeur va se trouver en butte à deux
problèmes : d’abord il doit appliquer une méthode de qualification et
d’identification très rapide, ensuite il doit jouir d’une solide santé :
mener un salon pendant plusieurs jours n’est pas toujours reposant.
ÜReste une troisième façon de faire de la
prospection, de loin la plus efficace et la plus confortable, c’est la
prospection par chaînage
des visites et recommandations lors
d’entretiens avec des clients. il est très facile de demander au client s’il
connaît dans son entourage un certain nombre de personnes susceptibles d’être
intéressées par la proposition que l’on
est en train de lui faire. Ce dispositif permet de ressortir à chaque fois avec
une bonne adresse, un nom et par la suite de joindre cette personne sur
recommandation de l’interlocuteur. C’est un procédé très facile pour le vendeur
d’entrer en rapport avec lui en l’appelant de la part de son interlocuteur.
En conclusion,
la prospection fait partie intégrante du métier de vendeur. Un vendeur qui ne
fait pas de prospection ne peut prétendre être un véritable pro qualifier ses
futurs clients avant même que d’entamer son plan de vente.
Il faut savoir
que les vendeurs qui n’ont pas fait l’effort de prospecter, de qualifier des
clients et d’obtenir leurs propres
rendez-vous ont plutôt tendance à gâcher ces rendez-vous au profit de visites
de routine.
JEUX
DE ROLE
* Jeux de rôle N° 1 :
Marché de la formation supérieure
privée :
Occupant le
poste de responsable des relations extérieures au sein d’une école de commerce
privée, vous êtes amené à prospecter votre marché.
Sachant qu’il
s’agit d’une école supérieure (Bac + 4) :
1- Définir avec
exactitude les contours de votre marché et les spécificités de la cible
visée ?
2- Choisir dans
la liste ci-après trois méthodes de
prospections qui vous paraissent les plus pertinentes :
a. Journées
portes ouvertes
b. Journées
culturelles
c. Participation
au forum de l ‘étudient
d. Contact direct
au lycée
e. Visites
guidées
f.
Dossiers de presse
g. Publipostage
* Jeux de rôle N° 2 :
Le marché
des automobiles :
Vous êtes stagiaires chez le concessionnaire Peugeot de votre
région,votre responsable de stage vous confie la mission de chercher des
clients potentiels pour les différents modèles de la gamme Peugeot
(206,307,406,607,partenair …)
1- Définir le segment cible visé pour un des modèles que vous
choisiriez.
2- choisir dans la liste ci-dessous les démarches de prospection qui
vous paraissent les plus adéquates :
a- participation à une foire
b- publipostage
c- prospection par chaînage de visite
d- fax personnalisé
e- journées portes
ouvertes
f- dossier de presse
* Jeux de rôle N° 3 :
Le marché
des médicaments :
Occupant le poste de chef de région dans un grand laboratoire
pharmaceutique. Vous désirez promouvoir une nouvelle gamme de produits auprès
des pharmaciens de la région :
1- Parmi les méthodes de prospections ci-après laquelle vous paraît la
plus judicieuse :
a- publipostage
b- visite directe
c- journées d’études
d- publicité dans un média
spécialisé
e- dépliant remis aux
pharmaciens
2- argumenter
II.
L’ENTRETIEN DE VENTE
F A -L’accroche
La vente est
un métier de communication.
La phase
d’accroche, le premier contact de l’acte de vente, met en situation deux
personnages : le vendeur et le prospect, chacun dans un univers qui lui
est propre. L’objectif du vendeur, lors de cette phase, est de se placer avec
le prospect dans les meilleures conditions afin de pouvoir développer
ultérieurement le reste du processus de vente.
Il peut
rencontrer le prospect soit sur le lieu de vente : le magasin, le
« show-room », le stand, etc. soit sur le territoire du
prospect : son domicile, son lieu de travail
Cela révèle
deux aspects de la vente :
-Un aspect
tactique en rapport avec la notion de territoire : soit le vendeur
accueille le prospect dans son territoire, soit il doit se faire accepter dans
le sien.
-Un aspect
relationnel du fait du premier contact entre deux univers.
Pour réussir
l’accroche, il convient que le vendeur sache :
- Maîtriser
certains phénomènes relationnels,
-Adopter un
comportement spécifique,
-Agir avec
méthode.
F Maîtriser certains phénomènes relationnels.
La relation de personne à personne qui
s’engage lors de l’accroche conditionnera l’ensemble du processus de vente,
qu’elle rendra possible ou impossible. Le but est de créer la relation le plus
rapidement possible en communiquant pour rapprocher les interlocuteurs ;
pour cela, il faut :
§
Etre attentif a c’est l’observation,
§
Réfléchir a c’est la psychologie,
§
Avoir l’intention a c’est la communication.
¦Observation
Percevoir,
enregistrer, mémoriser ce qui est et seulement ce qui est, sans interprétation.
Etre curieux du prospect et de son univers. L’observation de prospect, de son
comportement ou de son environnement est une source inépuisable d’informations
pour le vendeur. La physionomie, le regard, les gestes, l’habillement, les paroles,
le cadre de vie ou de travail, dans le cas d’une visite du vendeur, sont
autant de points d’appui qui permettent d’établir un courant de sympathie
entre le vendeur et son prospect.
¦Psychologie
Si
l’observation apporte au vendeur des informations sur son prospect, la
psychologie lui permet de les comprendre, de les analyser, de façon à orienter
son propre comportement. Dans la phase d’accroche, le vendeur pénètre l’univers
du prospect. Ce dernier est alors placé dans une situation d’instabilité psychologique.
Dans tout les cas, il est confronté à un problème de choix (accepter ou rejeter
le vendeur), il est alors la proie d’influence.
¦Communication
La
communication repose sur trois actions à mener simultanément :
- être
présent, faire face, regarder le prospect franchement, être physiquement dans
son univers,
- être
attentif à tout ce que le prospect fait
ou dit,
- avoir
l’intention de lui faire parvenir un message.
La
communication consiste à traduire dans les faits ces trois volontés en faisant
adopter au vendeur un comportement spécifique. Conscient de l’importance de ces
phénomènes relationnels, il doit adopter une démarche spécifique qui
influencera la réussite de l’accroche. Au cours de ce moment délicat de
l’entretien, il lui faudra contrôler en permanence que son comportement est
bien en sympathie avec la personnalité du prospect.
* Confiance
Le premier
réflexe du vendeur doit être de mettre à l’aise le prospect, de le
décontracter, pour répondre à son besoin d’être sécurisé. Le meilleur moyen est
de lui inspirer confiance.
Pour cela, il
faut :
§
Etre sympathique,
§
Franc,
§
Ne pas mentir,
§
Etre chaleureux,
§
Ecouter, comprendre,
§
Trouver des points d’accord,
§
Entrer dans l’univers du prospect.
*
Attitude
Pour maîtriser
l’entretien lors de la phase d’accroche, le vendeur a le choix entre plusieurs
attitudes. A charge pour lui d’être en
mesure d’en utiliser toute la palette.
F Agir avec méthode
L’accroche,
comme tout le processus qui aboutira à la vente, doit se pratiquer avec
méthode. La rigueur seule permettra de ne rien oublier des facteurs
déterminants de la réussite.
Pour
l’accroche, deux temps sont importants : la préparation, le contact
lui-même.
¦ La préparation
La préparation
est la condition de la garantie du succès de l’accroche.
- Etre attentif à ce que la zone de vente soit
organisée de façon accueillant afin te et attractive, afin que vendeur et
prospect se sentent parfaitement à l’aise.
- Rechercher le maximum d’informations, les
noter sur une fiche, qui servira à justifier la visite par un avantage pour le prospect et à obtenir les
premiers points d’accord.
-
Soigner sa présentation, tenue vestimentaire, exactitude, élocution,
etc. , pour ne pas prendre de risque de rejet.
¦ Contact : la règle des « 5 premiers »
La règle des 5
premiers permet de bien mémoriser l’ensemble des éléments constitutifs de
l’accroche. Face au prospect, le vendeur doit créer un climat favorable et
sympathique en extériorisant sa personnalité.
- la premier
instant : il est capital, son impact influencera l’intégralité de
l’entretien.
- le premier
pas : ce sont les attitudes, les gestes qui inspirent confiance.
- le premier
regard : il transmet l’intention.
- le premier
sourire : il met à l’aise et détend le prospect.
-
le premier mot : il permet d’obtenir le premier accord.
On n’a
jamais l’occasion de faire deux fois une bonne première impression
FB- L’identification
A travers la
situation actuelle du prospect le vendeur doit découvrir différent type
d’informations :
- les besoins,
les désirs, les moyens,
- la date
probable d’achat,
-
l’identification du prospect.
Dans quel
ordre va-t-il les obtenir ?
Cela n’a
aucune importance, seuls la nature et le lieu de l’entretien de vente
influenceront la stratégie du vendeur.
Par exemple
dans un magasin : le vendeur commencera par faire parler sur les besoins,
les désirs et les moyens. Tandis qu’au domicile et sur le lieu de travail, il
commencera par vérifier l’identité de son interlocuteur.
La
détermination précise des besoins, désirs, moyens, permettra au vendeur de
proposer le modèle le mieux adapté au problème spécifique du prospect.
F les besoins
Les besoins
sont identifiés en interrogeant le prospect sur l’usage actuel et futur du
produit.
Par exemple,
les questions à poser pour la vente d’une voiture :
- l’usage
familial et professionnel,
- le nombre de
personnes transportées,
- le
kilométrage annuel, etc.
F Les désirs
Les désirs
sont l’expression des motivations des prospects. Une grande perspicacité est
demandée au vendeur pour les découvrir.
Le vendeur doit
utiliser des questions ouvertes impliquant le prospect dans sa réponse sur
les thèmes des qualités recherchées, du goût personnel, en fait « se que le
prospect aime trouver dans l’usage de
son produit ».
F Les moyens
Les moyens
sont les éléments les plus réaliste, mais le prospect a souvent du mal à les
exprimer spontanément.
Le vendeur les
fait exprimer en termes de : budget total, mensualités, financement.
F Les
contraintes et les freins
Dans l’univers
du prospect, un certain nombre d’éléments existent et canalisent la
satisfaction et la réalisation des besoins, désirs et moyens. Ces éléments sont
de deux natures :
1. Les données à
caractères objectifs, concret et impératif ; par exemple, pour une
voiture :
-
longueur de garage,
-
montant des mensualités : le prix,
-
importance de la famille,
-
charge à transporter : volume ou poids.
Ce
sont les contraintes.
2. Les
considérations à cratères subjectifs, irrationnel et psychologique liées à
l’éducation, la moral, les habitudes et la vie sociale en général ; par
exemple :
- je
ne veux pas de lunettes vertes,
- ce
modèle est trop snob,
- ce
parfum est trop agressif, etc.
Ce
sont les freins.
L’analyse
comparative de la situation actuelle, de la situation future telle qu’elle est
souhaitée, des contraintes et des freins, donnera au vendeur la marche à suivre
pour la suite de l’entretient de vente.
F L’environnement du prospect
L’ensemble des
contraintes et des motivations s’applique à l’environnement du prospect :
- le prospect lui-même,
- la vie familiale,
- l’activité professionnelle,
- le groupe social.
Le vendeur
doit considérer la partie de l’environnement à laquelle s’appliquent les
besoins et les motivations, les contraintes et les freins, et savoir que la
meilleure solution à proposer sera celle qui tiendra compte de la partie
privilégiée par le prospect.
Ø La date
probable d’achat
Le vendeur,
dans cette phase de découverte, doit positionner le prospect dans sa volonté et
sa capacité à acheter…
C’est la
partie la plus délicate, car s’il se trompe, soit il travaillera inutilement
avec un prospect non-acheteur, soit il négligera un prospect acheteur et perdra
une vente.
Les critères
qui séparent un prospect non-acheteur d’un prospect acheteur sont :
- vouloir, c’est la volonté d’acheter,
- pouvoir, c’est la capacité d’acheter.
Cette volonté
et cette capacité doivent se situer dans le temps : « Quand va-t-il
acheter ? »
Et dans
l’espace : « Où va-t-il acheter ? »
Ø Identification
du prospect
Obtenir le nom
et l’adresse du prospect est un des éléments fondamentaux de la phase
identification.
Certains
vendeurs sont intimidés et hésitent à demander le nom et l’adresse de leur
interlocuteur.
Deux méthodes
sont possibles :
- Directe : quel est votre nom ?
- Indirecte : quelle est l’orthographe
de votre nom ?
Pour
l’adresse, il suffit d’enchaîner par questions successives.
Observer,
écouter, comprendre, mémoriser.
Pour obtenir
le meilleur résultat possible en matière d’identification, la première chose à
faire est de bien observer le prospect
dans sa situation et sa personne, son comportement, son environnement, son
entourage, etc., de bien écouter et comprendre ce qui dit le
prospect, et ce qu’il ne dit pas, c’est à dire être attentif.
Enfin, pour
augmenter son efficacité et ne rien perdre de tout ce qui a été dit, fait ou
vu, le vendeur doit mémoriser l’ensemble
des informations recueillies. Un simple tableau permet d’engager tous les
éléments qui ont circulé durant l’entretien avec le prospect.
Ne pas trop se
fier à sa mémoire : elle est incertaine et cela peut jouer des tours.
F C-La démonstration
C’est la mise
en valeur des qualités du produit en fonction de l’usage attendu par le
prospect.
F L’aspect du produit
Le produit
(matériel ou procédé) doit être dans un état impeccable de propreté et de
fonctionnement. Si c’est un service, les documents de présentation doivent être
attrayants, clairs et précis.
F L’essentiel
Le vendeur
présente le produit ou le service sur les trois ou quatre points essentiels
correspondant aux motivations d’achat repérées chez le prospect. La
démonstration devant augmenter le désir d’achat ne doit à aucun moment être
vécue comme un temps long et fastidieux.
F La mise en valeur
- Les gestes
mettent en valeur un produit. Pour valoriser un article aux yeux du prospect il
convient de le traiter avec respect, calme et aisance.
- Les mots, le
vocabulaire du prospect doivent être réutilisés par le vendeur pour décrire le
produit dans son utilisation.
F La présence
La
disponibilité du vendeur doit être très forte de cette phase de la vente, sa
présence physique doit facilité la mise en condition du client.
Il convient de
parler au présent qui est le temps de l’action.
F La mise en scène
Tout ce qui
permet de dramatiser une démonstration apportera une aide :
- pour le
vendeur : plus d’impact,
- pour le
client : une aide à la compréhension.
L’usage de
l’audiovisuel ou l’informatique implique une bonne maîtrise de l’outil et une
ultime vérification juste avant la démonstration.
F La participation
Faire
participer le client est un atout déterminant de la démonstration : les
conditions de l’essais, de manipulation du produit accroissent son impact sur le client.
Dans ce cas,
il convient de se placer à côté de lui (attitude de coopération) et non en face
(attitude d’opposition). Le vendeur doit faciliter l’essai et aider le client à
se familiariser avec l’utilisation du produit.
La
participation du client présente deux avantages :
- elle permet
de voir ses réactions et de rendre ainsi compte de son degré d’intérêt et de
conviction,
- elle
anticipe la possession.
F
D. L’économie
Le vendeur a
tendance à satisfaire la curiosité naturelle du client qui veut connaître le
plus rapidement possible les conditions économiques de la vente.
Vendeur :
« Bonjour ».
Client :
« Combien de remise faites-vous ? »
Le rôle du
vendeur sera de replacer le prix dans le
plan de vente. Le meilleur moment pour parler prix dans l’acte de vente se
situe après avoir augmenté le désir d’achat, donc après la démonstration.
Examinons le
plan de vente.
Vendeur :
« Avant de vous expliquer en détail les conditions de prix, je voudrais
vérifier si notre produit convient parfaitement à votre attente. Que
recherchez-vous très précisément ? »
L’accroche
permet de créer une bonne relation de personne à personne. L’identification
permet de connaître les besoins, les désirs, les contraintes, les freins, mais
surtout les moyens, le budget envisagé.
Il est important de savoir qui va décider du montant de la dépense. On continue
le plan de vente, ou on l’arrête.
Objet de la
vente en double permet de proposer plusieurs prix et par là de cerner
exactement le budget du prospect.
Le rôle du
vendeur est de fournir au prospect le moyen d’assouvir l’envie déclenchée dans
le cadre de la démonstration. Il convient donc de proposer plusieurs moyens de
financement et d’utiliser les différents outils de vente du prix. La résolution
interviendra d’elle-même. Il faut, bien entendu, accompagner le client durant
l’utilisation du produit ou du service, c’est le suivi.
Le prix est
exprimé en terme de « budget à prévoir ». Ce terme une discussion
technique pour éviter les transactions financières de « marchand de
tapis ». Le budget à prévoir est présente selon la technique de
l’alternative positive et prend en compte les moyens de financement :
paiement comptant, crédit, crédit bail, location, etc.
Les
responsables d’entreprise ne peuvent prendre leur décision qu’en examinant les
différents éléments du budget à prévoir.
Sont à privilégier les ratios, présentations, calculs valorisant les gains en
rentabilité, le retour sur investissement, la productivité de l’entreprise
cliente.
Le prix est un
des facteurs de la vente, il n’en est pas le plus important. L’envie d’acheter,
de posséder, d’utiliser, le rapport qualité/prix sont des éléments qui peuvent
amener un client à acheter plus cher.
Le prix admet
à la fois pour le vendeur et pour le prospect deux composantes :
1. Une valeur
économique,
2. Une valeur
psychologique, affective.
Examinons ces
deux éléments :
F valeur économique du prix
Pour le
vendeur et pour le prospect, le prix représente ce qu’il va falloir payer pour
acquérir le bien ou le service. On a souvent l’habitude d’annoncer un prix sec.
C’est à dire une valeur arithmétique.
Vendeur :
« il vaut 12 545 dh toutes axes comprises ».
En fait, le seul
élément qui permette d’apprécier un prix et d’établir un rapport entre le
service et le produit et le prix qui en est demandé. C’est ce qu’on appelle le
rapport qualité/prix ou le juste prix.
Vendeur : « vous
avez les produits, les frais de livraison et la maintenance pendant trente mois
pour exactement 1 790 dhmensuels ».
Les prospects,
quand ils ont décidé d’acheter, souhaitent vérifier si le prix demandé est
compatible avec le budget envisagé. Le rôle du vendeur est d’être le conseiller
économique du prospect pour mener cette vérification.
Vendeur :
« si j’ai bien compris, votre budget de fonctionnement de 42 000 dhpar an
est destiné à financer les moyens techniques pour équiper votre secrétariat.
Aussi, je vous fais la proposition suivante… »
F Valeur psychologique du prix
La véritable
valeur du prix, c’est ce qu’il représente aux yeux du prospect. Dans tous les
cas il va correspondre à un engagement de sa part, donc ce prix est chargé
d’affectivité, et chacune des parties prenantes, vendeur et prospect, va se
battre et se défendre sur ce terrain.
Client : (voix
intérieure) « il va voir qui je suis. Ce prix, de toute façon, il va le
baisser ».
Vendeur : (vois
intérieure) « si je ne défends pas mes prix, je vais perdre de
l’argent ».
Les
principales raisons qui amènent un prospect à vouloir acheter moins cher
peuvent se résumer de la façon suivante :
- Le prospect
veut obtenir satisfaction et gagner sur le vendeur.
Client :
« je pense que vos prix son de toute façon trop élevée. »
- Il veut
prouver sa compétence « sa position de son point de vue, lui donne le
droit, d’obtenir un rabais.
Client :
« j’ai fait une étude, vous êtes cher et, de plus, notre service n’est pas
habitué à traiter à ce prix. »
- Il ne
connaît pas exactement le vrai prix du produit, c’est un prétexte qui cache un
réel objection.
Client :
« votre proposition représente un investissement total qui dépasse notre
budget. »
Le prix n’a
donc pas uniquement une valeur arithmétique.
F Présentation du prix
La méthode et
les différents outils pour présenter le prix ont pour but de prendre en compte
les valeurs économiques et psychologiques du prix. La méthode de présentation
se fait en respectant le schéma suivant :
- définir le
juste prix,
- rappeler le
désir,
- souligner
les bénéfices,
- présenter le
prix.
Les huit outils de présentation du prix :
Ø Association
Présenter le
prix en comparaison d’une dépense quotidienne. « Vous savez, ce prix
représente l’équivalent d’un repas d’affaires pour deux personnes. »
Ø Amortissement
Expliquer au
client ce que sera sa dépense dans le temps. En fait, c’est diviser le prix par
la durée.
« Ce type
d’investissement s’amortit habituellement sur cinq ans, ce qui représente une
valeur de 500 à 550 dh par mois »
Ø Différence
Calculer la
différence entre le budget envisagé ou le prix concurrent et le prix proposé.
La comparer avec l’ensemble de l’opération ou la diviser dans le temps.
« La différence de prix entre votre budget et notre proposition
représente, sur trois ans, 56 dh par mois. »
Ø Compensation
Expliquer la
différence de prix en listant les éléments de compensation dont le prospect va
bénéficier.
« Notre
prix apparaît un peut plus élever, mais il faut constater que vous avez en
plus :
-
l’automatisme,
- le compteur
digital,
- la fonction
usage retreint et
- la finition
haut de gamme. »
Ø Démonstration
Son but est de
faire vivre le produit de façon à augmenter les désirs d’achat.
« Le
produit est prêt à être utilisé chez vous dès la semaine prochaine ;
d’autre part, le système automatisé vous permettra une utilisation constate, et
l’option contrôle central permettra à vos quatre collaborateurs une utilisation
ininterrompue. »
Ø Concassage
Changer les
systèmes de calcul, on passe des francs aux centimes, des tonnes aux kilos.
« Ce loyer représente en fait, un coût de 2,18 dh au kilomètre pendant la
durée du contrat. » « Cette gamme de produit chimique vaut 34,10 dh
le kilo par conditionnement de 500
kg . »
Ø Contraste
Un produit
coûteux paraît moins cher si on le compare avec un produit encore plus onéreux.
« Ce
modèle est, de toute façon, moins cher que le GTS spécial. » « Ce
service est peut être un peut plus élever que votre budget, mais il est bien
moins cher qu’un contrat après-vente total. »
Ø Retour
de satisfaction
Il faut mettre
en évidence les avantages et les satisfactions que le prospect obtiendra par le
service ou produit proposé.
« En
fait, pour le budget que je vous propose, vous avez la réponse à vos
préoccupations, à savoir :
- mise en main
immédiate,
- suivi
d’exploitation,
- le taux
d’utilisation optimum,
- l’option
grand confort vous permet pour un léger supplément d’apprécier la radio FM, le
réglage lombaire des sièges et le toit ouvrant plein soleil. »
F Vouloir vendre le prix
Pour le
vendeur, vendre et défendre son prix représentent une nécessité économique et
un besoin psychologique. Sa capacité et sa compétence seront mesurées notamment
par la vente du prix. La volonté de vendre le prix, pour un vendeur, doit être
constante du début de l’entretien jusqu’à l’obtention du contrat. Le fait de ne
pas vendre son prix et de vendre avec remise influence considérablement le
volume des ventes.
Influence des
remises sur le volume de vente avec une marge brute de 15% :
- Remise de 3%
soit 20% de la marge brute. Il faut multiplier ses ventes par 1,2.
-
Exemple : marge brute 3 000 dh.
Remise 3% (600
dh) – marge brute restante = 2 400 dh.
- Remise de 5%
soit 33% de la marge brute. Il faut multiplier ses ventes par 1,3.
Exemple :
marge brute 3 000 dh.
Remise 5% (1
000 dh) – marge brute restante = 2 000 dh.
- Remise de
7,5% soit 50% de la marge brute. Il faut multiplier ses ventes par 2.
Exemple :
marge brute 3 000 dh.
Remise 7,5% (1
500 dh) – marge brute restante = 1 500 dh.
Céder sur le
prix, ne pas vendre la qualité sont les facteurs dégradants des fonctions vente
conseil, vente consultant.
F
E- La résolution
Enfin le
vendeur doit conclure la vente.
Attention à ne pas prolonger l’entretien inutilement, la peur de gagner peut
habiter chaque vendeur. Pour cela il doit être attentif au comportement de son
prospect :
F A ce qu’il dit
Le prospect
pose des questions sur des points de détail :
- délai,
- conditions,
- couleur,
etc.
Ou bien
exprime des :
- objection
sans conviction,
- accords
partiels.
Ou
encore :
- reformule
pour confirmation,
- demande des
informations complémentaires,
- pose des
questions pour se rappeler ce qui a été dit.
Le plus
important, se sont les silences.
F A ce qu’il fait
Le
prospect :
- examine le
produit,
- consulte le
catalogue,
- échange des
regards (avec ses proches),
- hoche la
tête,
- son visage
se détend,
- il se voit
déjà utilisateur.
Dès
l’observation chez le prospect d’un ou plusieurs signaux d’achat, il faut
conclure aussitôt que possible.
Pendant la
conclusion, l’attention du vendeur doit se porte sûr :
Les mots à dire :
- Formulations
positives,
- Parler le
moins possible.
Les mots à éviter :
- Formulations
négatives par exemple :
_ « Ça ne vous intéresse
pas ? »
_ « Vraiment, il ne vous faut
rien ? »
- Expressions
utilisant le mot « petit » par exemple :
petite
commande, petit instant, etc.
La personnalité du vendeur
pendant la conclusion doit s’exprimer
pour :
- Inspirer
confiance,
- Détendre le
climat,
- Rassurer et
traduire le désir de conclusion et la persévérance.
F Les sept outils de la conclusion
Les outils de
la conclusion sont les éléments que le vendeur met en œuvre pour obtenir
l’accord et la signature.
Ø La
proposition directe
C’est la
tentative de conclusion.
Vendeur : «Eh
bien, je vous propose de concrétiser tout ce que nous venons de voir ensemble
en établissant les documents habituels. »
Ø Les
accords partiels
C’est la liste
des différents points d’accord qui permettent d’enclencher la décision par l’un
d’eux.
Vendeur : «Si
j’ai bien compris, vous aimez les moteurs performants, vous préférez les boites
5 vitesses et les banquettes arrière rabattables. »
Ø L’anticipation
de la possession
Le véhicule
est supposé acheté et l’on décrit le prospect en train de l’utiliser.
Vendeur :
« Vous allez pouvoir entrer dans votre nouvelle maison pour le week-end de
pâques. »
Ø Le
bilan
C’est la
comparaison entre les points négatifs et les poins positifs favorables à
l’achat.
Vendeur :
« pour une différence par rapport au budget de 150 dh par mois, vous avez
en plus :
- une trieuse
électronique,
-
l’agrandissement au format A3,
- 10 paquets
de feuilles d’avance. »
Ø L’alternative
La proposition
alternative peut être faite :
- Soit sur le
principal :
Vendeur : « vous
préférez le modèle standard ou la version haut de gamme ? »
- Soit sur le
secondaire :
Vendeur :
« vous préférez les teintes claires ou les teintes foncées ? »
Ø La
non-possession
C’est la
description de ce qui arrive au prospect s’il n’achète pas.
Vendeur :
« Dans le cas où vous garderiez votre chaîne actuelle, vous ne pourrez pas
écouter d’enregistrement sur disques compacts. »
Ø La
référence analogique
Dans ce cas,
il faut faire référence à un autre prospect qui a hésité de la même manière,
qui a choisi votre produit et en est très satisfait.
Vendeur : « je
comprends votre hésitation. J’ai rencontré dernièrement chez un de mes clients
le même problème. Comme vous, c’est un grand consommateur et finalement il a
choisi cette formule. Maintenant il en est très satisfait. »
La stratégie
de conclusion et simple dans son principe, mais délicate quant aux choix à
faire. Le principe consiste à :
- apporter une
solution au problème de prospect,
- être actif,
ne pas attendre, mais aider la prospect à prendre sa décision,
- argumenter
de façon courte et percutante,
- facilité les
réponses affirmatives,
- solliciter
des accords, les enchaîner pour faire participer le prospect,
- utiliser les
outils après un temps mort.
F La commande
Ø Le bon
de commande
L’établissement
de bon de commande revêt un caractère
protocolaire et émotionnel, tant pour le prospect que pour le vendeur.
Le bon de commande concrétise la décision du prospect. Cet instant est pour lui
difficile à vivre, car il doit :
- d’une part,
projeter son achat dans l’avenir,
- d’autre
part, évaluer les risques et anticiper les conséquences de son choix.
La
présentation du bon de commande doit se faire naturellement et
simplement ; deux méthodes de rédaction sont possibles :
- en
commençant par le nom de prospect et son adresse,
- en
commençant par un point de détail : la couleur, la version, etc.
Ø L’acompte
Pour
l’acompte, le plus simple est d’agir en anticipant l’accord avec une phrase
telle que :
« Préférez-vous
verser l’acompte par chèque bancaire ou en espèces ? »
La signature
est demandée par une phrase affirmative simple, par exemple :
« A
présent vous allez signer en bas de la page en précisant : lu et approuvé,
bon pour commande. »
Ø Le cas
du refus
Le refus d’un
prospect est difficile à supporter, le vendeur
doit faire preuve, dans ce cas, de toutes ses qualités en
maîtrisant et en acceptant la situation,
puis prendre du recul.
Mais surtout
na pas lâcher prise tant que le prospect n’a pas dit sept fois non !
Une des
meilleures techniques à utiliser pour surmonter un refus est de reformuler les
points de désaccord et les points d’accord puis de tenter de transformer les
points de désaccord en points d’accord, ce qui donne le prétexte d’un nouveau
rendez-vous à prendre immédiatement.
F La prise de congé
Après la
commande, un court moment de détendre est à mettre en place par le vendeur.
Un
remerciement de confiance accordée s’impose ainsi qu’un rapide commentaire sur
l’utilisation future du produit pour rassurer le prospect sur son choix.
La prise de
congé est « symétrique » à la prise de contact. Elle doit être faite
en appliquant les mêmes règles. Vous laissez une dernière impression, veillez à
ce qu’elle soit bonne et chaleureuse, préparez votre prochaine visite.
La différence
entre un acte de vente est une conversation de salon est que :
- le temps est
compté,
- et que vous
avez une obligation de résultat.
Pour éviter
que vos entretiens ne se terminent en point de suspension, il faut entraîner le
prospect vers la conclusion et l’aider à prendre sa décision.
III. LA FIDELISATION :
1- la fidélisation de la
clientèle
Dans une
économie toujours plus orientée vers les services et la technologie, la
dynamique des ventes évolue. Le niveau des relations entre vendeurs et
acheteurs est fonction, bien sûr, des produits et services concernés. Demain,
le vendeur devra porter à ces relations une attention d’autant plus soutenue
que la période de prestation du service sera plus longue ou que la complexité
du produit vendu sera plus grande.
2- les ventes
additionnelles
Les relations
entre vendeur et acheteur prennent rarement fin une fois que la vente est
conclue. En effet, elles ont de plus en plus tendance à se consolider après la
vente, et contribuent à guider l’acheteur lors de son prochain achat. La vente
n’est donc que la concrétisation de pourparlers préalables, et marque le début
d’une collaboration future, dans le caractère sera fonction des compétences du
vendeur.
Le rôle de
conseil du vendeur d’aujourd’hui implique qu’il puisse et sache revenir chez
son client pour vendre à nouveau. Les occasions ne manquent pas :
- visite de courtoisie :
vérifier que le produit fonctionne bien ;
- visite
d’après-vente : être toujours présent pour régler d’éventuels litiges
entre le client et le technicien d’après-vente. Le vendeur est toujours
l’interlocuteur privilégié du client ;
- visite d’information :
sur les nouveaux produits, l’évolution du produit, les dérivés (ventes
complémentaires) ;
- invitation à
des manifestations promotionnelles (cocktails, journées portes ouvertes, etc.)
ou professionnelles (salons, foires.)
Lors de ces
visites le vendeur veillera à profiter de la satisfaction du client pour
obtenir de sa part des adresses et des recommandations auprès de ses
relations.
3- le traitement des
réclamations : un enjeu vital pour l’entreprise
Pour une entreprise, un seul client
mécontent qui exprime son insatisfaction et plus précieux que 10 ou 100
silencieux prêts a retirer leur clientèles sans que l’on en connaisse la raison.
Non seulement il est, a condition d’un traitement diligent « refidélisable »
mais encore il donne de précieuse indication concernant d’éventuels défauts de
fabrication,des dysfonctionnements qui ,s’ils n’avaient été repérés à temps ,
auraient peut être entraînées une crise de plus grande ampleur .Ne serait-ce
que par ce que l’on ne peut plus se permettre de perdre un client, on voit donc
tout l’intérêt qu’il y a à gérer soigneusement une réclamation.